Coproduit végétal issu de la fabrication de la bière, les drêches de brasseries représentent une part significative des volumes en sortie de process (20% de drêche pour 80% de bière). Chaque année en Europe entre 3 et 4 millions de tonnes sont générées et nécessitent une valorisation adaptée. Riches en éléments nutritifs, les drêches de brasserie empruntent dans la plupart des cas la voie de l’alimentation animale, le compostage ou la méthanisation. Les drêches de brasseries sont riches en protéines, en sucres divers et ont des taux d’humidité élevés, de l’ordre de 80%.
La Brasserie LES BREUVAGES DES ANGES a choisi de valoriser les drêches en circuit court, pour l’alimentation animale: Elles sont remises gratuitement et immédiatement à la fin du brassage à des particuliers propriétaires de poules.
Le traitement doit être immédiat car les drêches sont très fragiles, et ne peuvent être conservées, le processus de fermentation démarrant dès la fin du brassage.
Les autres solutions qui existent dans le respect de la règlementation:
- Alimentation humaine :
De nombreuses innovations culinaires et locales ont été réalisés à partir de drêche de brasserie ces dernières années, conférant un changement de statut à ces matières organiques considérées comme « déchets » à celui de matière première entrant dans la composition de nombreux aliments.
Les propriétés nutritives de ces drêches en font un produit idéal de substitution pour conquérir de nouveaux marchés « green ». Certaines préparations telles que la farine de drêche enrichissent le produit final en fibres, protéines et acides aminés en apportant des propriétés diététiques à la préparation finale. Les drêches peuvent entrer dans la composition de produits très divers tels que le pain, biscuits, gâteaux apéritifs, pâtes fraîches, cookies, barres de céréales…etc.
- compostage
- méthanisation
- Fermentation : culture des champignons
- Produits cosmétiques
- Expérimentations : biotechnologies (production d’enzymes, extraction de molécules, additifs brassage), les biomatériaux, la création de meubles ….
* [Depuis le 1er janvier 2016, les professionnels produisant plus de 10 tonnes par an de biodéchets ont l’obligation de les séparer et de les valoriser vers des filières spécifiques (interdiction de les enfouir dans les centres de stockage)]
A SUIVRE …. 😉



